On a engagé le traducteur de ce livre à se justifier de son orthographe du mot mouce et du mot touts. Ce n'est point ici le lieu d'une dissertation philologique. Il se contentera de répondre brusquement à ceux qui s'efforcent de l'oublier, que le pluriel, en français, se forme en ajoutant une s.
S'il court par le monde des habitudes vicieuses, il ne les connaît pas et ne veut pas les connaître. L'orthographe de MM. de Port-Royal lui suffit.
Quant au mot mouce, c'est une simple rectification étymologique demandée depuis longtemps. Il faut espérer qu'enfin cette homonymie créée à plaisir disparaîtra de nos lexiques, escortée d'une belle collection de bévues et de barbarismes qui déparent les meilleurs : Dieu sait ce qu'ils valent !
Il n'est pas possible que le moço des navigateurs méridionaux puisse s'écrire comme la mousse, le museus de nos herboristes. Pour quiconque n'est pas étranger à la philologie, il est facile d'appercevoir la cause de cette erreur. On a fait aux marins la réputation de n'être pas forts sur la politesse ; mais leur impolitesse n'est rien au prix de leur orthographe : il n'est peut-être pas un terme de marine qui ne soit une cacographie ou une cacologie.
Saura-t-on gré au traducteur de ce livre de la peine qu'il a prise ? confondra-t-on le labeur fait par choix et par amour avec de la besogne faite à la course et dans le but d'un salaire ? Cela ne se peut pas, ce serait trop décourageant. Il est un petit nombre d'esprits d'élite qui fixent la valeur de toutes choses ; ces esprits-là sont généreux, ils tiennent compte des efforts. D'ailleurs le bien doit mener à bien, chaque chose finit toujours par tomber ou monter au rang qui lui convient. Le traducteur de ce livre ne croit pas à l'injustice.
S'il court par le monde des habitudes vicieuses, il ne les connaît pas et ne veut pas les connaître. L'orthographe de MM. de Port-Royal lui suffit.
Quant au mot mouce, c'est une simple rectification étymologique demandée depuis longtemps. Il faut espérer qu'enfin cette homonymie créée à plaisir disparaîtra de nos lexiques, escortée d'une belle collection de bévues et de barbarismes qui déparent les meilleurs : Dieu sait ce qu'ils valent !
Il n'est pas possible que le moço des navigateurs méridionaux puisse s'écrire comme la mousse, le museus de nos herboristes. Pour quiconque n'est pas étranger à la philologie, il est facile d'appercevoir la cause de cette erreur. On a fait aux marins la réputation de n'être pas forts sur la politesse ; mais leur impolitesse n'est rien au prix de leur orthographe : il n'est peut-être pas un terme de marine qui ne soit une cacographie ou une cacologie.
Saura-t-on gré au traducteur de ce livre de la peine qu'il a prise ? confondra-t-on le labeur fait par choix et par amour avec de la besogne faite à la course et dans le but d'un salaire ? Cela ne se peut pas, ce serait trop décourageant. Il est un petit nombre d'esprits d'élite qui fixent la valeur de toutes choses ; ces esprits-là sont généreux, ils tiennent compte des efforts. D'ailleurs le bien doit mener à bien, chaque chose finit toujours par tomber ou monter au rang qui lui convient. Le traducteur de ce livre ne croit pas à l'injustice.
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